Collectif Unitaire 69
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CR final des 3 jours de Coordination Nationale

3 participants

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Message par Colin G Sam 7 Fév - 22:29

Ça y est, c'est parti ! Merci Maud pour le boulot, et merci Solène pour les quelques corrections !

Bon ben voilà, le CU69 a enfin rempli ses missions post-Coord (communiqué de presse et CR détaillé).

Voici les documents finaux envoyés à la liste Conjonction : https://drive.google.com/file/d/0B_ijL7sJStU0OWlsN1ZVLVlNSUU/view?usp=sharing
et https://drive.google.com/file/d/0B_ijL7sJStU0OW11ak1YX3A3RDA/view?usp=sharing

Bon WE et à bientôt.

Colin G
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Message par Colin G Sam 7 Fév - 0:06

Salut Solène,

Je t'envoie par mail les documents Word de Maud, si tu peux les fusionner, les corriger, faire un peu de mise en page si besoin et me mailer le résultat, c'est génial ! Comme ça je pourrai envoyer le pdf en rentrant demain (samedi) soir... Smile

Colin G
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Message par Cersol Ven 6 Fév - 23:22

Yo!

C'est super, merci.
A part quelques petites fautes d'orthographe, on peut corriger quelque part?

Cersol

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Message par Colin G Ven 6 Fév - 12:15

??

Colin G
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Message par Colin G Jeu 5 Fév - 0:46

Rien à redire ? Il avait été dit au CEDRATS qu'on l'envoyait ce soir (mercredi). C'est OK pour tout le monde ? Vu qu'il n'y a aucune réponse je laisser une journée de plus, j'envoie ça demain (jeudi donc) en journée / soirée.

Salut !

Colin G
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Message par Colin G Sam 31 Jan - 11:10

Merci Maud !

Je les ai aussi mis en pdf (à partir des fichiers que tu as envoyé sur le mail collectif), si y en a qui préfèrent :

CR du vendredi et du samedi : https://drive.google.com/file/d/0B_ijL7sJStU0Z1FKQ0VkZVJSUjA/view?usp=sharing

et

CR du dimanche : https://drive.google.com/file/d/0B_ijL7sJStU0dkU2YzRCUkhIVVE/view?usp=sharing

On attend les éventuels retours, on en reparle lundi et on envoie dans la foulée ?

Colin G
Admin

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Message par Maudoue Sam 31 Jan - 1:06

Bonsoir voici ci dessous le compte-rendu final des 3 jours de coord nat, synthèse des notes prises par Fanny, Hervé et moi-même.
Dslée d'avoir un peu tardé, je voulais poster ça mardi mais ça m'a pris plus de temps que prévu, un bon rhume s'étant déclaré par dessus!

Enfin voilà...n'hésitez à relire, corriger ect...avant d'envoyer aux autres CIP.
Je l'envoie aussi en pj sur la boite mail...
Des bises,
Maud


Coordination Nationale
Compte rendu


Vendredi 16 janvier
Aprem

Tour de table présentation de chacun.

- Présentation rapide des CIP présentes
- Débat en plénière pour faire des propositions et une préparation plus affinée de l'ordre du jour de samedi et dimanche.
- Question des mandats
Est ce que les votes doivent être repris localement ? 
- Attentes de chacun concernant cette coordination nationale

présentation ordre du jour prévu,
ajouts potentiels :
⁃ annonce Valls ?
⁃ Question sur la forme des coordinations nationales : réfléchir à autre forme que tous les 2 mois ? Groupes de travail sur légiste, com'...

Mandats :
Question : quelle est la légitimité des décisions prises en coord Nationale.
Aucun représentant n'a de mandat pour voter des décisions. La plupart des représentants ont des mandats de confiance.
Soit des décisions se prennent au consensus soit elles doivent se prendre au niveau des coord locales.

Importance de « prendre le temps » tant qu'on l'a.

Attentes de chacun concernant cette coordination nationale :
⁃ Attente d'action en commun.
⁃ Attente de stimulation
⁃ besoin de communication-échange autre que par internet.
pour re-dynamiser les CIP localement.
Exception Montpelier : toujours dynamique

Ordre du jour
- Après discussion sur commission « off est à nous », il est proposé que les travaux de cette commission soient présentés en plénière.
- Certaines régions ont besoin d'action commune et donc de communication.
⁃ Ajout thème réflexion ?: qu'est-ce qu'une coordination nationale ? C'était intéressant de parler de la question du vote et du mandat car ça montre qu'on a chacun des fonctionnements différents et que la forme qu'elles prend ne sont pas clairs. Qu'est-ce que l'objet de la coordination ? Penser l'action dans le long terme aussi, pas juste sur la réaction en urgence.
⁃ Commission qui pense le projet, l'identité, l'objet, la forme « coordination ». Penser les choses !!!

Question du communiqué de presse :
La coord Nationale a été annoncée à la presse par la Coordination Unitaire 69
Idée : la coord qui accueil s'occupe de la presse, dire de façon générale que ça s'est passé, qu'il y avait tant de coord présentes... idée que la mobilisation continue.
Mais, au consensus, pas de communiqué de presse commun à la coordination nationale.

Vote nouvel ordre du jour :
pas de travail en commission, tout en plénière
un vote par Collectif :14 « pour » cet ordre du jour sur 14 collectifs présents.


Installation pour la projection
accueil des collectifs militants Lyonnais, extérieurs, invités.

« Petites et grandes soustractions », film de  60’ 
de Christine Thépénier
en présence de la réalisatrice
Film sur les dilemmes des assistant(e)s sociales qui reçoivent des personnes ayant droit au RSA-RMI

Débat post-film :

Amène à la question de la société du contrôle : ce qui nous relie avec les personnes invitées extérieures.
Comment faire lorsqu'on nous demande de faire des choses qui sont hors la loi.
But du film : élargissement, il ne s'agit pas d'un film sur les intermittents du spectacle.
Permet de faire des liens avec le nouveau modèle.

Présentation des collectifs hors CIP :
Alternatiba,
Stop Tafta
RESF,
CGT Pôle Emploi (Sandrine, aussi à Recours radiation)

Nécessité d'élargissement de la lutte, de rester en lien avec les autres mouvements.
En commun :
problématique de la désobéissance civile
Menaces sur les individus ou les compagnies, chantages, comment faire face aux menaces.
Comment faire pour organiser la convergence des luttes. Mise en réseau.
Nous avons notamment pu profiter de la présence d'une représentante de la CGT Pôle emploi.
Question de l'éducation populaire politique, reprendre ce travail dans nos mouvements.

Chacun a présenté ses luttes et problématiques.
Le contact est pris, le lien humain créé.

19h20
Clôture de la journée.



Samedi 17 janvier

Matin

État des lieux des coordinations
CIP présents : Limousin, Aveyron, Gironde, Bourgogne, Nord/Pas de Calais, Picardie, Rhône, IDF, Mattermittentes, Franche-Comté, Montpellier, Caen, Côte d'Azur, Avignon, Bourg-en-Bresse, Grenoble/Isère.
Ce qui ressort :
⁃ Actions au Pôle-emploi,
⁃ permanences physique ou téléphoniques, juridiques, suivis de dossiers,
⁃ Formation sur le décryptage des lois.
⁃ régulièrement les liens se font avec les syndicats.
⁃ Difficulté de mobiliser hors intermittents spectacle.
⁃ Idée de former un CIP grand Sud : Marseille, Côte-d'Azur, Midi-Pyrénées, Aveyron. Suite aussi aux problèmes de blacklistage pour les grévistes des festivals dans cette région.


CIP Limousin : 5 membres actifs, pas de commission permanente légiste. Ils tiennent une permanence téléphonique / internet et commencent à traiter des cas, ce qui permet de rencontrer des gens, étendre le réseau. Ils bossent avec les syndicats et partis (CNT, Sud éducation, rencontre avec Bernard Friot) pour parler du nouveau modèle. Ne sont pas assez nombreux pour continuer les actions.
Aveyron : ils ont organisé deux journées de formations à Pôle emploi, ainsi que des journées d'information dans un théâtre à Rodez. Sont très actifs sur le procès de Victor le 17 février.
Gironde : font beaucoup d'actions de sensibilisation et d'information, participent à des journées de convergence, arrivent à toucher des gens au-delà de l'intermittence. Ils sont entre 8 et 20 en AG, un nombre qui ne permet pas d'organiser des actions. Prévoient une action le 22 mars. Démarrage doux d'une permanence téléphonique pour aider les gens sur les droits au chômage.
Bourgogne : ils ne sont pas nombreux, il ne se passe grand chose, ils ne sont pas motivés. Ils ont besoin de savoir où va le mouvement, attendent de la coordination un horizon.
Nord / Pas-de-Calais : ils continuent à être assez nombreux, une vingtaine à chaque AG, avec de nouvelles têtes fréquemment. Il n'y a plus tellement de commissions, sont actifs mais déstructurés. Les AG sont du débat d'idées, où ils préparent actions, communications, conférences. Ex. le 13 décembre : Matthieu Grégoire est venu faire une pour conférence sur le nouveau modèle – un mouvement convivial et pour rassembler les gens. Depuis septembre, un gros événement par mois dans cette philosophie là.
Picardie : se concentrent sur des actions symboliques. Cibles : pôles emploi (campement avec des tentes et des poules) ; PS et alliés ; MEDEF. Deux grandes lignes : dès qu'il y a un ministre, un fonctionnaire d'État qui vient, ils vont l'accueillir avec banderoles, même à cinq ; toucher les médias. Cherchent à converger avec les autres luttes (procès des mille vaches, les désobéissants – anti-TAFTA). Ont beaucoup tracté. Permanence de formation pour les chômeur avec Laurent. Ont monté des cafés politiques pour créer du débat. Ont fait voter au conseil général de la Somme des vœux allant dans le sens de l'abrogation de l'agrément. Souhaitent monter une grande région Nord avec les 59-62.
Rhône : outils de communication, forum, site, facebook. Une trentaine, on se voit toutes les semaines, AG mensuelle... Peu d'actions mais quelques-unes médiatiques : intervention au « forum pour l'emploi », devenu « foire à l'emploi pourri ». Grâce à l'occupation de la direction régionale de Pôle-emploi, a été mise en place une réunion mensuelle avec la direction régionale, mais que celle-ci s'obstine à orienter vers les métiers du spectacle. Ils y présentent tous les dossiers pourris à cause de la réforme 2014 (droits rechargeables). Une adresse mail catadroitsrechargeablesetc@gmail.com pour recueillir tous les problèmes, tous les dossiers, et les renvoyer.
Mattermittentes : ont participé à deux tables rondes pendant les concertations. Ont fait des propositions pour avancer sur la question de l'accès au droit. Participent au recours au conseil d'État avec CIP, Recours radiations, et Sud.
IDF : au ralenti, étaient très occupés par les tables rondes, le recours au conseil d'État. Depuis mai, de plus en plus de monde dans les permanences. Fonctionnent par permanences régulières et mails. En plein dans les droits rechargeables... Ils veulent penser à mettre un coup pour que ça ne dure pas jusqu'en mai 2016.
Franche-Comté : sont une quinzaine, se réunissent toutes les trois semaines. Font surtout des actions sur pôle emploi. Ont obtenu un référent par site, une personne que les intermittents peuvent contacter quand il y a un problème, cette personne a un contact direct avec Nanterre – ce qui permet de résoudre des cas. Quelqu'un est venu de Grenoble pour faire une formation sur comment fonctionnent les droits rechargeables. Ont développé pas mal de compétences pour aider les gens. N'arrivent pas à retrouver des gens en dehors des intermittents. Vont voir les syndicats, mettent la pression sur FO, CFDT, et bien sûr MEDEF.
Montpellier : après la grosse mobilisation du printemps, c'est la débandade après Avignon. Ont remobilisé en novembre (AG avec 90 personnes). Le groupe de décryptage est venu travailler chez eux. Réunion avec l'Aveyron, Midi-Pyrénées à propos CIP Grand-Sud qui va se mettre en place. Travaillent sur la convergence des luttes. Sont en pourparlers avec Barricade, une salle alternative, pour avoir un lieu permanent. Problème avec la CGT, qui gère la caisse de grève.
Caen : pôle-emploi région occupé, mis en place des réunions mensuelles. Grosse affaire d'indus. Permanence juridique. Bulletin de la Coordination (le BIC de la KIC).
Côte-d'Azur : 2 AG en septembre, une à 22, l'autre à 8. Donc ça ne continue pas vraiment. Mais de façon individuelle les gens suivent ce qui se passe. Un nouveau noyau est en train de se mettre en place. L'idée de faire une permanence se maintient. Ont des contacts, participent à des conférences.
Avignon : essorage en juillet, compliqué de rassembler les gens à la rentrée. AG tous les 15 jours, 8 à 15 personnes. Une action, lors de la présentation de saison à Cavaillon, s'est mal passé. Sont en train de plancher sur certaines choses, ont des rendez-vous avec la mairie d'Avignon pour tirer au clair l'expulsion en fin de festival. Des demandes pour l'été prochain ont été faites auprès de la mairie. Alexia a été à la réunion le OFF est à nous, ont rencontré l'adjoint à la culture. Action : caravane, un rendez-vous par mois, pour rassembler des gens autour de la précarité dans des lieux publics, pour parler, se rencontrer, puis vont renouveler la fête de l'Autruche au mois de juin.
Bourg-en-Bresse : petit collectif qui s'est formé au mois de juin, avec quelques personnes qui étaient venues de Lyon. Collectif unitaire pour aller ailleurs que sur l'intermittence. Ont tenté des événements pour rassembler au delà de l'intermittence, mais n'ont pas trop marché. Se voient une fois par mois, sont 5 à 12.
Marseille : rassemblement du 6 décembre, suivi par CNT, Solidaire et Sud, manifestation à 300 personnes environ. Collectif CAF, contre la fermeture des CAF, organisent des actions. Se rapprochent des camarades de pôle emploi et travaillent de plus en plus avec eux. Se retrouvent face au problème du blacklistage, 5 camarades du festival d'Aix menacés de ne plus être embauchés → action à faire pour soutenir les gens concerner et empêcher cela. Envisagent de se réunir avec les gens de Côte d'Azur et de rejoindre le Grand Sud.
Grenoble / Isère : compliqué à la rentrée, moins de monde dans les AG. Une réunion par semaine, une semaine sur deux une réunion plus longue pour des questions de fond. À la rentrée ont organisé un débat sur l'histoire des droits sociaux, puis une autre soirée animée par les gens du décryptage sur ce qui change dans la nouvelle commission. Tiennent une commission juridique à Grenoble tous les 15 jours. Démarche auprès de la direction de pôle emploi pour avoir des éclaircissements techniques, avec une volonté de leur côté d'être à l'écoute – sont en difficulté sur tout ce bazar. Continuent à tracter un peu sur le pôle emploi. Ont eu un débat sur l'identité du mouvement, le positionnement – ce qui ressort est qu'il faut tenir les deux bouts : se tourner sur les précaires, tout en gardant l'identité sur les intermittents et le champ de la culture. Mobilisation sur le logement d'urgence et Rémy Fraisse – donc les gens s'installent sur le long terme.

Perspectives et attentes vis-à-vis de la coordination

La principale attente exprimée par plusieurs représentants des coordinations vis-à-vis de la coordination nationale était de repartir de là avec une ligne politique claire, des perspectives, un horizon, et un calendrier d'actions.

Il y a eu discussion sur de nombreux points :

- sommes-nous sur du long, du moyen ou du court terme ?
→ le long terme semble être la posture majoritairement adoptée, même si de nombreux dispositifs de court terme ont été adoptés par endroits, notamment ce qui concerne l'aide directe aux chômeurs vis-à-vis des pratiques de pôle-emploi. Objectif de moyen terme : rallier des élus ou prétendants à nos causes.

- s'associer à d'autres luttes, et particulièrement aux alternatives écologiques.
→ la question divise. Chacun reconnaît la relation fondamentale entre notre lutte pour de meilleurs droits sociaux avec le combat pour une économie basée sur l'écologie, voire la décroissance. De même a été évoqué le rapport que peut avoir notre mouvement, dans son organisation, avec des aspirations à changer les institutions. Il faudrait donc se battre sur tous les fronts, là où l'on peut se trouver. Mais la nécessité de ne pas s'éparpiller, de ne pas se poster en défenseurs de tous les opprimés, est également souvent pointée. Car nous ne sommes pas seuls, et pas toujours nombreux. Ainsi, ce qui semble faire consensus est que les coordinations locales ont toute légitimité, évidemment, à créer des liens avec d'autres organisations (alternatiba, colibris, m6r, 3A, etc.) pour le changement social, écologique, politique, suivant les affinités, mais qu'il est impossible de le définir nationalement. En Gironde, ils ont inscrit dans leur charte les règles de leur participation à d'autres meetings, congrès ou réunions de gens qui les invitent, pour éviter aussi toute récupération et rester vigilants sur ceux qui rejoignent le collectif. Notre sujet à nous, c'est avant tout la précarité.

- définition du mouvement par rapport à l'intermittence du spectacle et aux combats pour la culture.
→ les lignes sont aussi floues en ce qui concerne l'identité du mouvement comme un mouvement pour la défense de la culture. Certains remarquent que les questions de budget alloué à la culture font partie de notre combat, puisque toute baisse ou vice dans l'attribution des aides génère de la précarité dans les métiers de la culture. Il y a aussi un lien, plus profond, entre ces métiers, qui ont à voir avec l'émancipation collective, où s'expérimente une sorte de liberté vis-à-vis de ce qu'est le travail et le salariat (liberté dont on peut douter et qui prend des formes parfois très contraintes suivant les cas), en tout cas une certaine décomplexion vis-à-vis du chômage, des périodes chômées, et une lutte où le fond du problème réside dans un rapport de pouvoir entre salariés et employeurs – la précarité comme outil d'exploitation. Mais en face l'argument selon lequel nous devons nous occuper de droit du travail, et seulement de cela, emporte une certaine adhésion. Encore une fois pour ne pas nous éparpiller, et aussi pour contrer une bonne fois pour toutes l'amalgame médiatique entre ce que nous nous évertuons à défendre, des droits solides pour tous les travailleurs à l'emploi discontinu, et ce que tout le monde entend, à savoir une lutte pour la préservation de l'intermittence du spectacle. Là encore, l'idée semble admise que nous devons être présents sur tous les fronts. Ce qui a été obtenu pour l'intermittence peut s'étendre plus tard pour les autres catégories de chômeurs. Il faut prendre tout ce qu'ils (les dirigeants qui nous veulent du mal) peuvent nous lâcher à tout moment, et avancer pied à pied.

- position par rapport à la loi sur l'intermittence / nouveau modèle
→ ces sujets seront les points de débat les plus importants de l'après-midi.

- les acquis des tables des concertation, l'expertise du commun.
→ il a été plusieurs fois souligné qu'avec le chiffrage de l'UNEDIC sur les différents modèles d'intermittence du spectacle, c'est en particulier l'aveu d'une incompétence des services officiels, et de l'expertise de ceux qui ne sont pas reconnus comme experts, qui avait été fait. La question devient : comment utiliser cette brèche, comment faire en sorte que d'autres s'y engouffrent ? La présentation par Matthieu Grégoire du nouveau modèle y répondra en partie.

Ligne : détruire le mythe du plein emploi, défendre le droit à un revenu continu pour les salariés à l'emploi discontinu.
Il a été également proposé qu'en réponse aux propositions pour l'emploi du MEDEF (le petit livre jaune), nous fassions les nôtres pour un monde sans misère.



Samedi 17 janvier

Après-midi


Intervention : Mathieu Grégoire et Rose-Marie Pechalat de Recours Radiations.

Résultat de la partie expertise, annexe, du rapport :
acquis du mouvement, crédibilisation du mouvement

Mathieu Grégoire :
C'est l'unedic pour la première fois qui légitimise les revendications collectives.
Rapport Unedic :
Ce que ça montre, c'est que le retour à la date d'anniversaire à 12 mois implique d'avoir entre 2 à 3 % de plus d'intermittents indemnisés. Pas une foule de nouveaux intermittents donc.
Dépenses si la date d'anniversaire revenait à 12 mois (ttes choses égales par ailleurs, calcul sur 2012) :
38 millions d'euros supplémentaires de dépense. Dépense faible qui ne remet pas en cause les comptes de l'Unédic (35 milliard échelle).
La revendication de retour à 12 mois est raisonnable.

Chiffrage des propositions une par une, hypothèses :
CGT : coûte plus cher que le modèle actuel 100 million de plus.
Syndeac : en dessous du coût actuel.
CIP : économies plus substantielles. Système plus redistributif.

Différences entre les modèles : à partir de quand on considère qu'on va diminuer le montant des indemnités mensuelles, à partir de quand on est permittent ?
Exemple pour la CIP à partir de 2500 € brut de salaire, les indemnités mensuelles commencent à chuter. En-dessous, elle est égale ou supérieure. Ce qui permet une forte économie et un projet plus redistributif.
L'Unédic a fait les calculs de ce modèle que nous proposons :
Vis-à-vis de l'extérieur, ces chiffrages ont eu un effet d'autant plus fort que c'est l'UNEDIC qui a fait ces calculs – pour le MEDEF, le gouvernement, les journalistes, ça marque.
Stratégies :
CGT, disposée au compromis, donc proposition de modèle plus cher pour pouvoir redescendre, lâcher du lest.
CIP : y avait pas de stratégie de jeu politique, sa stratégie était la crédibilité.

Résultat : c'est la première fois que les propositions du CIP sont prises en compte, expertisées, calculées et valorisées.

Questions-réponses :
⁃ victoire, question en suspend : traduction politique de ces chiffrages ? Comment vont se positionner les partenaires sociaux ?
⁃ Contexte de désengagement de l'état généralisé. Aucune avancée sur les droits rechargeables.
⁃ Matermittente : est-ce que l'état et le Medef ignoraient vraiment que les chiffres seraient raisonnable pour le retour au 12 mois.
⁃ Mathieu : oui, ils avaient vraiment peur que ça coûte très cher et que ça fasse rentrer beaucoup de gens en plus dans l'intermittence.
⁃ Fantasme unédic et medef, sur question des effets de comportement. Peur que si les règles sont différentes, les pratiques vont changer. En 2003, propension à s'arrêter de travailler, de déclarer au-delà de 507 heures. Crainte si passage à 12 mois : effet bahamas, une fois obtenues les 507 heures, les gens ont moins intérêt à déclarer des heures.
⁃ Durcissement des seuil : en 2003, calcul du taux horaire sur la moyenne du salaire : incitation à sous-déclarer les heures. Depuis 2007 encouragement à ne pas sous-déclarer passage au calcul sur le nombre d'heures.
⁃ Mais après examen, ils se sont rendu compte que l'effet de comportement (effet d'adaptation) n'était pas si élevé.
⁃ Unédic : jeu politique sur l'annonce des chiffres.
⁃ Effet de Comportement : quand les intermittents bougent dans leurs pratiques, ça a peu d'influence sur les chiffres, les coûts.
⁃ Si les intermittents arrêtent de déclarer des heures après les 507 heures, effet bahamas, ils auront plus de jours indemnisées mais à plus faible taux. Donc ça change pas grand chose.
⁃ pourquoi l'Unedic s'est autant plantée ?
⁃ Mathieu : ils sont peu nombreux, débordés et pas indépendants C'est pas des fonctionnaire de l'insee. Ils sont juge et partie, ils doivent en général pondre des chiffres qui justifient ce qu'ils veulent. Logique de propagande. Jeu de mauvaise foi qui fait dire autre chose aux chiffres (en zoomant sur certaines choses et en laissant d'autres de côté).
⁃ C'est le modèle qui est attaqué, en accusant le coût. Il semblerait que ce ne soit pas le coût le problème ?
⁃ Mathieu : La nouveauté du chiffrage est qu'il est sorti de l'entre-soi. Ils ont calculé les propositions en en référant aux autres. Avec un aller-retour. En affinant au fur et à mesure des retours pour que ça corresponde réellement aux propositions.
⁃ réaction du patronat et de FO ?
⁃ Mathieu : Le Medef s'inquiète du danger sur la solidarité inter-professionelle. Refuse les chiffrages, se met en porte à faux avec l'unedic.

Rose-Marie : Perspectives :
Y a une loi prévue.
Nouvelles séances de tables rondes prévues aussi ?
Nous pour l'instant on sait pas trop ce qui va se passer. Il faut faire des hypothèses pour pouvoir anticiper. Contacter les députés. Faire du lobbying.

Comment saisir cette chance maintenant ? Elargir au chômage en général ?

⁃ Sanctuarisation par la loi de l'annexe 8 et 10. qu'est-ce que ça veut dire, implique ?
⁃ Mathieu : si on sanctuarise les annexes, ça enlève au Medef la revendication d'enlever les annexes 8 et 10. De toute façon, le Medef va continuer la lutte en essayant de vider les annexes de leur substance. La loi ne met pas fin à la lutte, le Medef trouvera d'autres chevaux de bataille.
⁃ Rose-Marie : sur les radiations – rétroactivité, le combat a payé. Là il faut agir pour être pris en compte dans la rédaction de la loi. Pour ça, il faut faire du lobbying et nous, il faut qu'on sache ce qu'on veut de cette loi.
⁃ Effets de comportement : y a des effets positifs.
⁃ Mathieu : la loi ne peut pas être trop précise. Ce sont des principes généraux. Ensuite y a les décrets d'application.
⁃ Rose-Marie : par exemple, dans la loi, dire que les collectifs militants fassent partie des négociations.
⁃ autre effet : il n'y a plus de formation, que des mises en scène de spectacle avec les amateurs. Se battre sur les droits d'option. Et y a de quoi lutter sur le régime général. Ce qu'on demande on le demande pour tous.
⁃ comment on fait une loi ? Est-ce que les partenaires sociaux ont le droit d'y participer ?
⁃ Est-ce qu'il faut une loi ?
⁃ Mathieu : Est-ce que Valls s'adapte aux conclusions du rapport ou est-ce que Valls influe sur le rapport ? On sait pas , ce qui est important est ce qui est proposé.
⁃ Construction d'une loi : se fait souvent avec des concertations mais indépendamment de toute façon.
⁃ Une loi ne va-t-elle pas figer quelque chose de corporatiste si on veut se battre pour tous.
⁃ Mathieu : De toute façon le combat des intermittents sert à tout le monde à tout l'emploi discontinu. Y a une valeur d'exemple très forte. Force d'argumentation pour les autres. Il faut être un peu souple et pragmatique dans la lutte. Il est essentiel que la généralisation soit inscrite dans votre calendrier et revendiquée. Médiatiquement ça a du poids.
⁃ Si la loi ne peut être précise, ça veut dire que on peut pas y mettre : 507 heures en 12 mois, ça, c'est pas possible ?
⁃ Mathieu : non. Je suis pas juriste mais des juristes m'ont dis ça. Mais dire que les intermittents sont indemnisés sur une base annuelle, ça peut-être dans la loi. Mais après, les paramètres précis, ça s'inscrit ailleurs.
⁃ L'unedic propose d'avancer tout de suite sans attendre 2016. Alors autant pas attendre 2016.
⁃ peur chez Pôle emploi avec nouvelle loi et disjonctages humains. Attention danger, le discours Valls ne doit pas nous attendrir, c'est de la com'. L'unédic n'est pas légitime.
⁃ Revendication générale : pas de revenu en dessous du smic.
⁃ Valls, attention danger dans son discours : « On garanti les annexes 8 et 10 mais on décide nous de qui y rentre ou pas ».
⁃ pouvoir médiatique des annexes 8 et 10, oui, mais comment toucher les précaires ?
⁃ Y a t-il un danger dans la sanctuarisation ? Danger de la caisse professionnelle.

Propositions de réflexion :
⁃ première question : sommes-nous favorable oui ou non à la sanctuarisation par la loi des annexes.
⁃ Quelle réponse faire collectivement suite au rapport ?
⁃ Loi : est-ce que c'est ça la priorité ? Est-ce que c'est pas un leurre ?
⁃ Est-ce qu'on reprendrait pas l'interview de Télérama en reprenant les questions posées mais en donnant nos réponse ?
⁃ La loi peut être de l'enfumage si y a pas ce qui nous intéresse dedans.
⁃ Pour ou contre la loi, non, la loi comment ? La lutte nous amène à la loi. Qu'est-ce qu'on fait dans la loi pour la tourner à notre faveur ?
⁃ Peut-être qu'il faut se donner du temps, moi je suis pas sûr de toutes les implications de la loi. J'aimerais pas qu'on dise oui et que Vals derrière dise que le CIP est d'accord avec le gouvernement, en termes de com'. Donc je suis pas pour un vote mais pour lister les implications.
⁃ Mathieu : H. Archimbeau, son idée c'est pas de régler tous les pb des intermittents mais d'essayer d'enrayer. Rappeler au Medef que c'est la loi qui compte et pas lui qui la fait. Loi, idée d'enlever un peu de pouvoir au Medef, redonner un peu de pouvoir aux salariés et pas qu'aux représentants d'employeurs.

15 minutes de pause. Discussion entre coord. Régionales.

Tour de table,
réaction des coord. une personne par collectif.
Ce qui ressort :

⁃ Rose-Marie : les tables rondes disent que les propositions du CIP font leurs preuves, ce qu'on veut, c'est reconduire la méthode, que l'on soit, que l'on reste, les interlocuteurs privilégiés dans les négociation. Il faudrait avoir un référent par coord pour pouvoir réagir très vite. Aller voir les députés pour commencer le lobbying.
⁃ Penser, nous, à une organisation qui nous permette d'avoir très rapidement les informations sur ce qui se passe.
⁃ la loi est une avancée, rester vigilant sur ce qui va se passer après. Maintenir la pression sur
⁃ une revendication : être dans les négociations.
⁃ l'état fait une proposition de loi, nous, on a pas demandé ça. C'est important de répondre à cette annonce : on se bat pour des droit, pour tous, on se bat contre une convention unedic qui a vidé les annexes de leur contenu, pour des congés maternité décents, perversité droits rechargeables,... Réaffirmer notre volonté de solidarité inter professionnelle. Remise en cause de l'unedic.
⁃ Redire ce qu'on défend dans le mouvement, remédiatiser ça. Ré-exprimer notre parole.
⁃ On a une charte de nos revendication, la loi n'est pas ne réponse à ça. La loi n'est pas la réponse qu'on attend.
⁃ nous n'avons pas lutté pour être sanctuarisés. Remise à plat gouvernance unedic. Pour une veille attentive du contenu du projet de loi.

Consensus :
on a pas demandé de loi.
Si y a loi, on demande à ce que les annexes ne sortent pas de la solidarité inter professionnelle
pour que tout le travail discontinu ne sorte pas.
Et on demande d'être pris en compte, trouver une forme de discussion de manière à avoir droit au chapitre de manière instituée.

Proposition : faire une synthèse de ce qui vient d'être discuté, le consensus qui ressort de ça : notre réaction par rapport à l'annonce de loi. Cela pourrait aussi être une Ebauche de déclaration commune ?A rediscuter demain dimanche.


Nouveau modèle

Mathieu Grégoire :
penser l'emploi discontinu


Proposition d'étude entre chercheurs et mouvements sociaux :
3 temps :
⁃ sociologie des salariés de l'emploi discontinu
⁃ répertorier les dispositifs qui existent déjà pour ces emplois, dispositifs ressource mais aussi contrainte ou contrôle. Dimension économique. Aujourd'hui combien coûte tout ça, et où vont les dépenses. RMI par ex. n'a pas une vocation émancipatrice.
⁃ Etude des dispositifs existants expertise à proprement parler
⁃ Construire un outil suceptible de faire la même chose qu'avec l'étude syndéac pour les seuls intermittents. Outil scientifique et levier politique pour l'ensemble de l'emploi discontinu.
⁃ Outil modulable qui intègre le nouveau modèle mais qui permette aussi de tester différentes formules. D'intégrer des questions qui arrivent au fur et à mesure.
⁃ Qui permette de tester, par ex, qu'est-ce que ça couterait de mettre en place un salaire socialisé, un revenu minimum pour tous...
⁃ Outil qui puisse être ouvert, servir à d'autres (exemple : organisation de saisonniers)


Beaucoup de chercheurs, spécialisés dans l'emploi discontinu, seraient intéressés par un tel travail.
Idéal : fonctionnement collaboratif entre chercheurs et collectifs.
Mathieu favorable à ce qu'il y ait d'autres acteurs que juste les intermittents (saisonniers, ….)
Trouver des financements

But :
⁃ politiquement = mettre à l'agenda la question des droits des salariés en emploi discontinu. Faire du bruit. Contraindre les partis politique à s'emparer de ces questions.
⁃ Effet de levier politique et médiatique qui permette de déclencher, initier d'autres initiatives.
⁃ Point de vue militant : Faire évoluer les revendications

⁃ Proposition penser à faire des sous-produit pour mettre en avant ces questions : livre, film, docu....

Débat  :
⁃ nous, on a envie de travailler sur cet outil. Il pourrait y avoir une commission inter-régionale là-dessus.
⁃ on pense en termes de 12 mois en termes de droits, pourquoi ne pas penser en 24 mois ? Volonté de réflexion sur comment dépasser le salariat, alternatives dans les formes d'organisation du travail. On travaille souvent différemment, est-ce qu'on pourrait pas penser ces formes différentes qu'on connaît.
⁃ Revenu de base universel : est-ce que vous envisagez de vous pencher là-dessus ?
⁃ Math : c'est pas ma tasse de thé mais avec un tel outil, oui, c'est bien l'idée qu'on puisse tester ce genre d'hypothèses. Même si ça s'applique pas qu'au salariat discontinu.

Mathieu : Modalités d'inter-action entre chercheurs et intermittents : il faudrait en discuter ensemble. Moi j'aimerais que vous vous impliquiez beaucoup mais ça peut aussi être juste sur le mode de la commande.

Rose- Marie : Recours radiation ne peut pas prendre en charge de charge de travail supplémentaire quand à la recherche de financement pour cette étude.

Réaction fatiguées de fin de journée en vrac :
⁃ vive le nouveau modèle
⁃ le nouveau modèle , c'est un truc pour attaquer le machin , mettre les doigts dans le capot. Oui, défendre l'existant et générer du nouveau. Oui, repenser nos modes de vie. C'est une surface d'appropriation.
⁃ il faudrait faire une commission de travail là-dessus.
⁃ Il faudrait trouver un lieu géographique de rendez-vous.
⁃ Oui chez nous y a 3 personnes très impliquées là-dessus, pour une commission.
⁃ Voilà, là voix.


IDF va faire une proposition de rv sur le « nouveau modèle »

Fin de journée
Film : « Dans la boîte », de Juliette Guibaud, 20’. 
Film contre l'exploitation des précaires chez Adrexo



Dimanche

Matin

1) Synthèse des débats d’hier : position de la Coordination face à la possibilité d’une loi concernant les annexes 8 et 10

Lecture de la synthèse faite par le groupe qui a travaillé dessus.

Voici les retours des différentes CIP sur cette synthèse :
Le terme « sanctuarisation », est un mot du gouvernement, il doit être traduit, il renvoie à la mort, ce mot devrait être banni, il ne nous représente pas.

Est émise l’idée que nous devons nous exprimer sur ce que nous voulons et pas seulement sur ce que nous ne voulons pas.
Nous devons être force de propositions, dire qu’on veut rester dans les négociations.
Les tables de concertation, c'est une méthode qui doit perdurer.

Nos positions doivent être claires sans se soucier des autres parties. Il nous faut une ligne claire.

Par ailleurs, il est aussi important d’insister sur le fait qu’on se bat pour tous les chômeurs : ce que nous voulons nous le voulons pour tous, nous nous battons contre la discontinuité de l'emploi, pour la continuité de revenus, que la question des droits rechargeables n’est pas réglée, et qu’on ne va pas s’arrêter parce qu’une loi est émise.
Surtout qu’il est fort probable que nous ne serons pas admis aux négociations pour l’élaboration de ce projet de loi.


Plusieurs questions se posent alors :
Faut-il faire un communiqué de presse collant à l’actualité, indépendamment d’une note de synthèse ?
Qui rédige ce communiqué ?

Votes :
Qui est pour la rédaction et la diffusion d'un communiqué de presse signé par les membres des CIP présents à Lyon en coordination nationale ?
Vote aussi sur le principe de la synthèse qui sera repris en région.

13 Pour,
3 Contre,
1 Abstention,
1 NPPPV.

Le principe d'un communiqué de presse est adopté.

Qui fait le communiqué de presse ? Validons nous que ce soit le CU69 qui rédige le communiqué de presse ?

14 Pour,
0 Contre,
2 Abstentions,
2 NNPAV.


2) Rapport de la commission légiste

Le groupe de travail participant à la commission légiste s’est réuni à Montpellier les 10 et 11 janvier dernier.
Il s’agit de la 2ème réunion : le groupe s’était déjà vu à Paris début octobre pour mettre en place des permanences dans chaque région afin de suivre les personnes qui ont des litiges avec pôle emploi.
Les personnes présentes ont traité de cas particuliers, comme par exemple le cas Vincenzo.
Il a été décidé par principe que si cette personne souhaitait attaquer pôle emploi au tribunal administratif on l'accompagnerait au tribunal.
Il a été question de la subordination du salariat – portage salarial, dans notre rapport concret avec pôle emploi, et aussi dans la lutte politique.
Un forum privé a été crée pour l’échange de documents; l’idée est, à terme, de créer des fiches de synthèse.
Une vidéo de décryptage pour expliquer la nouvelle convention chômage est en cours de réalisation en IDF, les légistes veulent, en lien avec cette dernière, créer des petits teasers plus détaillés, plus précis qui viendraient prolonger cette vidéo.
La prochaine réunion aura lieu les 4/5/6 avril à Caen.

Débat des CIP suite à la lecture de ce compte-rendu :
Cette commission a un sens politique, car elle permet de comprendre sociologiquement et économiquement ce qu'on fait.

Question du référent pôle emploi : peut-on trouver un interlocuteur physique dans chaque pôle emploi régional pour faire un suivi ? La commission légiste se positionne sur le fait qu’il faut un service de proximité, dans chaque ville, pour les intermittents. Les mêmes demandes doivent être exigées partout, des permanences doivent être mise en place.

Est émise l’idée d’une mise en réseau des collectifs pour le suivi des dossiers auprès des pôles emplois, tout en se mettant d’accord au préalable sur une demande uniforme.
Le recours au CE fait partie de nos outils, il faudrait pouvoir le diffuser.
Est émise l’idée qu’une personne par région s’inscrive sur le forum des légistes pour pouvoir prendre connaissance des dossiers.

A l’initiative de la CIP de Caen, un sondage papier est lancé auprès de chaque région pour faire le point sur les personnes qui aident les intermittents à l'intérieur de pôle emploi, les « taupes » qui aident les dossiers.


3) Actions nationales à prévoir
Il est rappelé qu’il est important qu'on ait le plus tôt possible un rendez-vous national, bien organisé, avec une très grande mobilisation.

Faut-il définir une ligne politique avant de définir des actions ? Cette ligne doit-elle être décidée nationalement ou localement ?

Le CU69 rappelle des demandes concrètes pour lesquelles on n'a pas besoin de définir une ligne politique :
-l’affichage dans les pôles emplois
-avoir un interlocuteur de proximité
Il faut donc une action dans les pôle emplois tous en même temps ; une action pour une information positive sur les emplois concernés par des avancées dans la convention.

La ligne politique peut être clairement définie grâce aux débats de vendredi et samedi : contre la répression du mouvement social, pour le droit de manifester, la liberté d'expression ; convergence des luttes et luttes européennes. Nous devons donc définir le sens des actions spécifiques.

Des exemples d’actions en Picardie sont rappelées (voir compte-rendu du samedi).

Un tract commun sur les droits rechargeables a paru dans l'Interluttant n°34.
Une personne de la CIP…insiste sur l'importance de la mise à jour des outils de communication, de diffuser l'information, centraliser, pour économiser de l’énergie. Elle se propose de centraliser tout ça.
L'exemple de la commission légiste montre aussi que l'organisation en commissions interrégionales fonctionne bien. Peut-être faut-il en organiser une dédiée à la mise en commun des outils de communication (la boîte à outils cip-france.org) ?

Calendrier des actions :
- le 17 février : Procès de Victor à Rhodez, rendez-vous important pour la lutte, car beaucoup de syndicats seront là, des journalistes aussi.

-le 22 mars : Date anniversaire de la dernière convention UNEDIC.
Mais cela tombe en même temps que les élections cantonales, il faudrait donc peut-être changer de jour. Il est proposé de rejoindre la journée européenne d'action pour l'ouverture du nouveau siège de la BCE à Francfort, le 18 ou le 19 mars.
L'idée est lancée de prolonger la date du 22 mars sur plusieurs jours : rassemblement et action à Paris + AG extraordinaire si besoin. Action possible : occupation du siège de l'UNEDIC et des deux pôles-emploi service.
Il est demandé que cette action soit coordonnée avec les gens de la commission action de Paris pour en garantir la faisabilité et la bonne organisation.
Idée de mise en place d’une commission qui va se pencher plus spécifiquement sur cette date du 18 mars.

Par ailleurs, l'action votée à Toulouse lors de la dernière coordination nationale, pour le 22 mars est maintenue pour ceux qui peuvent (une zone faite en forme de croix dans chaque région, des croix géantes qui font sur toute la France une croix géante).


-le 26 janvier : action à mener autour de la loi Macron ?
Faire un appel de la coordination nationale à y aller ; à rajouter au Communiqué de presse.

Report du vote de principe sur ces actions à l'après-midi.


Après-midi : 14h51

1) Lecture Synthèse
Il est décidé que les CIP se l’approprient et la retravaillent en région. Attention à ne pas utiliser le mot « légiste ».

2) Action du 18/03 mars
Deux journées d'action sont proposées : les 18 (journée européenne pour l'ouverture de la Banque Centrale Européenne à Francfort) et 22 mars à Paris.
Un référent par CIP (membre de la commission action) devra se mettre en lien avec la CIP-IDF pour organiser la journée du 18.

Pour: 15
Contre : 0
NNPV : 1
Abstention : 2


3) Caisses de grève
On fait un tour de table ou chaque CIP fait le point sur son « trésor de guerre ».

Avignon a dans les caisses de l'argent non utilisé suite aux actions menées. Qu’est-ce qu’on en fait ?
Une partie va servir pour la lutte locale, mais il est possible d’aider d’autres CIP.

Question de la CIP Gironde:
Les dons à la CIP Gironde, est-il possible de les faire par chèque au nom de l’AIP – que les dons soient donc récoltés par l'AIP ?

Dans le Limousin, ils n'ont pas de caisse de soutien et il est difficile d’en mettre une en place, ils n’ont donc plus d'argent ! Ce qui est un souci pour aller aux Coordinations Nationales et aux rendez-vous de la commission légiste. Cela fait cinq coordinations qu'ils engagent leurs frais personnels !

CIP Languedoc-Roussillon, Montpellier :
Ils ont eu beaucoup d'argent, une commission de six personnes s’occupe de gérer la caisse de grève.
Elle leur sert à faire de l'aide à la reprise : l'embauche des grévistes, l'achat de spectacles, le financement des heures, toutes les demandes ont été prises en charge.
Il leur reste plus de 25 000€ à ce jour. Ils n'ont pas d'association, donc cet argent est sur le compte de la CGT.
Une décision a été prise : la CGT veut utiliser ce qui reste en dons aux grévistes, 300€ par grévistes.
Il y a possibilité, pour tous/ttes les collectifs/CIP qui ont donné, d'écrire à la caisse de grève pour contester cette décision.

Lille : il y a de l’argent pour fonctionner mais pas beaucoup plus.

Collectif Unitaire 69 : l'argent récolté a été utilisé pour les cheminots, le recours au Conseil d'État, le soutien juridique. Il reste environ 3000€. Hébergé par le compte de l’association « les Amis de spectacle en lutte ».

Côte Azur : ils ont une petite caisse, qui sert aux déplacements. Ils ont envoyé de l'argent à Montpellier.

Isère : il reste environ 100€ dans la caisse, qui pourra servir pour encore une coordination mais après il faudra refaire des collectes.

Marseille : ils sont en train de créer leur propre caisse, en collaboration avec SUD.
L'argent a été récolté avec SOLIMAR et a servi à financer des heures à des intermittents qui allaient perdre leur statut. Cet argent ne peut servir à la CIP, ils doivent donc chercher de l’argent ailleurs.

Bourgogne : ils ont de l'argent depuis Châlon, ont organisé un concert de soutien qui a ramené de l’argent. Pour le moment ça va.

Caen : leur caisse de soutien devient difficile à gérer, faute de fonds ; ils ont besoin aide !

Drôme-Ardèche : ils ont repris la main sur la caisse de 2003, l'argent va aller pour l'action à Rhodez mais il ne leur restera plus rien après ça.

Nancy : ils possèdent un fond mais pas grand chose, vont demander une rétrocession à Montpellier, car ils sont très actifs sur la commission légiste, en coordination nationale ect…

Questions :
CIP Bourgogne : faut-il faire un appel national aux dons?
Le CU 69 rappelle qu’on peut faire appel à l’AIP. (Association des Amis des Intermittents et Précaires)

Gironde : il y a un fond. Ils vont faire voter une aide pour Rhodez en AG.

Franche-Comté : ils n'ont pas d'association pour gérer l'argent, pas de compte, sont autonomes (argent récolté grâce à des concerts de soutien).

Picardie : ils ont un peu de liquide mais sont pauvres !

CIAveyron : ils ont une caisse du CSIDS (Comité soutien aux inculpés du dialogue social) qui s’est montée à part pour financer Rhodez.
Ils demandent si l’argent non utilisé par certains CIP (Montpellier, Avignon) pourrait être utilisé pour organiser le 17/02 ?


Point sur Rhodez :
Victor, 22 ans, technicien aveyronnais, a été interpellé le 30 mai, accusé d'avoir blessé 2 CRS (l'un a eu 8 jours d'arrêt, l’autre non).
Un comité s’est créé pour sa défense, un avocat a été embauché. D’après lui, Victor serait condamné.

Il y a cinq témoins : trois direct, deux moraux (dont Denis Gravouil).
Il a été demandé que toutes les CIP soient adhérentes à ce comité de soutien et puissent se déplacer sur place le jour du procès.

Organisation de cette journée (17 février) :
10h au tribunal de Rhodez : accompagnement au tribunal, manifestation musicale, 2 débats (sur la répression du mouvement social, sur la lutte des intermittents et précaires).
Une conférence de presse sera prévue.
À 20h : prise de parole de Victor.
Il y aura un stand de la CIP, pour la visibilité.
Une liste de tous les gens Inculpés du Dialogue Social en France sera effectuée et rendue publique.
Mail pour l'organisation : cf. Paul-Marie
Blog : http://csids.blogspot.com
Mail : contact@csids.org
Personnes à contacter pour l'hébergement sur Rhodez :
-Christian Dumas : cyber.bourut@wanadoo.fr
-Fabien Joao : joaofab@hotmail.fr


4) Rendez-vous rue de Valois
Faut-il parallèlement retourner au Ministère du travail ?
Faut-il communiquer avec les gens du comité de suivi par rapport à la future loi et leur communiquer notre synthèse ?

Nous avons reçu une demande de rendez-vous au Ministère de la culture avec le conseiller social suite au dépôt du rapport du trio des médiateurs des tables rondes.
Il n'y a pas encore de date, elle est à définir quand on saura qui y va.

Qui y va ?
Proposition de la CIP LR : il faudrait qu’il y ait des représentants techniciens de la question mais aussi des gens qui ont fait la grève cet été.

Pour S. Churin, il faut que ce soit des représentants des régions.

Proposition du CU69 : Samuel + une personne qui représente une région, par exemple de Montpellier, + une matermittente.

CIP Limousin propose de créer un groupe de réflexion pour préparer le rendez-vous en amont et en définir la ligne politique.

Il est souligné qu'il faut aussi remobiliser pour soutenir la démarche dans la rue, pour maintenir un rapport de force.

Qui coordonne ?
Claire, de Paris, coordonne.

Qu’est-ce qu’on demande ?
Notamment : le droit d’option et le droit de demande de réexamen express, pour tout le régime général.


5) Compte rendu des travaux de la commission « Le Off est à nous »
Cette commission a été créée en juillet 2014 à Avignon.
Pourquoi la question du Off est-elle toujours d'actualité ? Le off symbolise le monde du spectacle néo-libéral d'aujourd'hui, qui génère beaucoup de précarité...
Cela peut être un levier pour aborder ces questions de précarité.
Il y aura des rendez-vous avec la ville d'Avignon et avec Avignon Festival&Compagnies prochainement en février.
Le Festival Avignon Off est une zone de non droit et va le devenir de plus en plus, il risque même d’être privatisé.

L'objectif est d'ouvrir en juillet, en accord avec la ville, un lieu autour des questions du Off, pour y interpeller les partenaires économiques et sociaux, les diffuseurs (lieux), les Conseils Régionaux.
Cette commission demande à chaque CIP de trouver en région des compagnies qui ont fait ou vont faire Avignon pour donner de l’information (qui sera récoltée via un questionnaire à destination des cies et en cours d’élaboration par la commission « Off est à nous »), d'organiser des réunions en régions pour informer les compagnies qui vont faire le off 2015 sur les dangers du off.
Finalité : faire un guide de l’usager du off, recréer un festival équitable, légitime, etc., en partenariat avec la ville
Le 16 février : AGE d’AF&C à laquelle vont se rendre des personnes de la commission.

6) RACCOR
À l’initiative des compagnies, mais en partenariat avec les principaux diffuseurs de la région Rhône-Alpes (le groupe des Vingt), c'est un regroupement de compagnies qui se propose d'agir sur le court et moyen terme pour améliorer les relations et les modes de fonctionnement entre les compagnies et les lieux. Assainir les relations, faire gagner du temps et de l'énergie à tout le monde, notamment en mettant en place une charte commune, en créant des événements pour fluidifier la circulation des œuvres entre les réseaux...

7) Organisation à Limoges d’une commission sur le nouveau modèle
Une feuille circule sur laquelle les gens s'inscrivent.

Cool Demandes à faire auprès des Pôle-Emploi
-Avoir un interlocuteur de proximité compétent pour traiter des dossiers litigieux au sein de Pôle-Emploi.
-Zone d'affichage au sein des agences, pour communiquer avec les autres chômeurs.
-Mise en place de permanences.
Il faut essayer de trouver une ligne directrice commune à toutes les CIP.

Il a été décidé de trouver une journée avant le mois de mars où on occupe dans chaque région un pôle-emploi, où on exige un document écrit de la part de la direction, qui s'engage à créer cette zone d'affichage pour que tous les chômeurs puissent être informés, et à nous donner un interlocuteur spécialisé pour les annexes 8 et 10.
L'enjeu est de ré-humaniser le pôle-emploi, de retrouver des interlocuteurs compétents au sein des pôles de proximité.

Quand ?
Proposition pour le 24 février.

Contre : 3
Pour : 9
NNPV : 3
Abstention : 0

Laurent (CIP Picardie) se propose de coordonner le travail pour trouver des « taupes » au sein des Pôle-Emploi.

9) Prochaine Coordination Nationale
Les 27, 28 et 29 mars à Lille. À confirmer.

Maudoue

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Date d'inscription : 21/06/2014

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